Plongez dans la grande bleue !

Plongez dans la grande bleue !



Photo: aboutpixel/stb

Entre la mer turquoise, les poissons multicolores et les coraux, le monde sous-marin
reste un monde merveilleux. Ceux qui y ont pénétré une fois n’oublient
généralement pas cette expérience de sitôt et ne rêvent que d’une
chose…Pouvoir y retourner. Mais malgré la beauté de cet univers, la
plongée ne doit pas être prise à la légère. La pratique de ce sport
doit faire l’objet d’une préparation et d’un encadrement appropriés,
que ce soit au niveau de la préparation physique, au niveau de
l’apprentissage, ou bien encore au niveau des équipements employés.
Pour la pratique de la plongée libre, parfois appelée PMT (palmes,
masque,tuba) il suffit de s’équiper d’un matériel encore assez
sommaire, mais si on souhaite découvrir l’ivresse des grands fonds, il
faudra acquérir un équipement bien plus conséquent, et là, mieux vaut
savoir ce dont on aura effectivement besoin et le choix est grand. Cet
article se propose de vous aider à vous y retrouver.

Masque de plongée : pour une vue imprenable

On ne le répètera jamais assez, le monde sous-marin
réunit quelques-unes des plus belles merveilles crées par la nature.
Ceux qui y sont un jour descendus en sont remontés absolument
enchantés. Mais pour pouvoir pleinement jouir de ces paysages féeriques
et de leurs habitants, les bancs de poissons multicolores, les tortues
de mer ou les hippocampes, encore faut-il avoir une vue bien claire. Un
bon masque de plongée protège non seulement les yeux de l’eau salée
autrement irritante, mais permet également de pouvoir voir sous l’eau
comme à la surface. Il faut savoir que l’indice de réfraction en milieu
sous-marin, soit la vitesse de propagation de la lumière, combiné au
masque et à l’air qu’il contient génère un grossissement de ce que l’on
observe de l’ordre d’environ 25 pour cent.

Photo: Matrix Cressi

Parmi les masques de plongées les mieux étudiés, on
peut à titre d’exemple citer le Matrix de Cressi. Ce modèle avec ses
verres inclinés en forme de gouttes d’eau présente non seulement un
design élégant, et est également bien adapté à une escapade en milieu
aquatique. Les verres ont ainsi été conçus pour imiter au plus près les
yeux humains pour notamment permettre un champs de vision aussi large
que possible. L’une des qualités essentielles d’un masque de plongée
étant bien entendu son étanchéité, un soin tout particulier a été
apporté à cet aspect, pour garantir l’absence de pénétration d’eau, et
cela indépendamment de la forme du visage du porteur du masque. Pour
finir, un autre aspect important, le Matrix qui ne pèse que 175 grammes
se fixe aisément grâce à un bouton pression et peut être très
facilement adapté au tour de tête de son porteur pour bien rester en
place, même en pleine action.

Le tuba : pour respirer sous l’eau

Les puristes de la plongée estiment parfois que la
plongée avec tuba n’a rien à voir avec la vraie plongée. Nous
n’entrerons pas ici dans ce débat. Ce que l’on peut néanmoins affirmer
c’est que ce type de plongée peut constituer une bonne manière de se
familiariser avec ce sport, avant de passer à l’étape suivante. Ce type
de plongée présente le mérite d’être accessible à un large public
puisqu’il ne nécessite ni que l’on soit un grand sportif, pas même un
excellent nageur ou un grand athlète. Dans ce type de plongée on se
contente de nager en surface et de n’effectuer que de courtes plongées
sous la surface. Pour cette raison, on n’a besoin comme tout équipement
que de palmes, d’un masque et d’un tuba. Pour choisir un tuba, il vaut
mieux se tourner vers un modèle d’au minimum 35 cm de long et d’un
diamètre d’au moins 1,5, voire 2 cm, mais le choix devrait se faire en
fonction de l’anatomie du plongeur.

Photo: Cuda Dry by AERIS

Le Cuda Dry by Aeris de Seeman Sub représente l’un
des modèles les plus confortables. En plus des fonctions usuelles
telles qu’une purge, un tube en plastique souple, un embout en silicone
que l’on place dans la bouche et un système de fixation pour que le
tuba reste bien en place, il est également équipé d’un système qui
empêche l’eau de pénétrer dans le tuba même en surface. Quand le
plongeur remonte à la surface, il peut refermer la chambre à air et
éviter que des éclaboussures pénètrent dans le conduit de son tuba.
Ainsi le Cuda Dry
reste sec en toutes circonstances. Un autre avantage, grâce à cette
innovation, le Drop Away, ce modèle de Seeman Sub peut être utilisé
aussi bien pour la plongée PMT que pour la plongée en profondeur.

Les palmes : pour nager comme un poisson

Photo: Scubapro Twin Speed

Les palmes sont utilisées pour accroître la vitesse
de déplacement sous l’eau. Comme elles permettent de déplacer une plus
grande masse d’eau que les pieds, elles permettent une propulsion bien
plus rapide. Le modèle Scubapro Twin Set
constitue un bon compromis entre de bonnes performances et une
esthétique élégante. En plus de leur confort de port, elles sont très
flexibles et permettent d’optimiser la transmission d’énergie. Grâce à
une technologie brevetée, ces palmes prévues pour la nage en eau chaude
permettent de se déplacer 30 pour cent plus vite que des palmes
classiques. Et ce qui ne gâte rien, contrairement à de nombreux autres
modèles, elles ne sont pas trop rigides ce qui peut amener des lésions
dans les articulations. L’enveloppe pour les pieds est en caoutchouc
très confortable ce qui évite d’avoir à porter des chaussettes en
néoprène.

Un ordinateur de plongée : la sécurité avant tout

Photo: Suunto Gekko

Les amateurs de plongée devraient toujours
consciencieusement préparer leurs plongées et planifier exactement
certains aspects. A quelle profondeur peuvent-ils et souhaitent-ils
descendre, quel sera leur temps d’immersion, à quelle vitesse sera-t-il
possible de rejoindre la surface. Tous ces aspects sont très importants
et ne devraient en aucun cas être négligés pour ne pas risquer ce qu’il
est convenu d’appeler « la folie des profondeurs », provoquée par un
non-respect des paliers de décompression et qui peuvent se terminer
tragiquement comme cela avait été dépeint dans le film « Le Grand bleu
». Pour gérer toutes ces données, un ordinateur de plongée peut se
révéler très pratique, voire indispensable. Le Suunto Gekko
constitue en raison de sa grande capacité de mémoire un très bon choix,
pour les personnes qui peuvent se passer d’un interface PC et d’un mode
de simulation. Il fonctionne grâce à de l’air comprimé ou à du Nitrox,
un mélange gazeux, est d’un usage très simple et possède un affichage
complet, légèrement fluorescent qui s’active à l’aide d’une lampe de
poche. Le Gekko est également équipé d’une alarme. Dernier avantage, sa
taille. Il peut se porter au poignet comme une montre ou se fixer à une
console.

Les lampes de plongée : et la lumière fut

Une lampe de plongée est pratiquement indispensable
lorsque l’on souhaite pratiquer la plongée. Elles s’avèrent en effet
extrêmement pratiques si l’on souhaite plonger de nuit ou bien encore
visiter des grottes sous-marines. Il n’est pas non plus extrêmement
rare que l’on soit amené à s’en servir même de jour. L’eau absorbant
les infra-rouges dès une profondeur de 5m, ne passent que les verts et
les jaunes. La lumière d’une lampe permet d’admirer les fonds
sous-marins dans leur splendeur multicolore.

Photo: Twin Beam

Le Twin Beam
de Mares a beaucoup à offrir. Sa diode LED en aluminium robuste peut
être utilisée pour marquer le point d’ancrage du bateau, elle peut
également servir pour envoyer des signaux de détresse ou bien encore
servir de lampe de poche en surface lorsque après une bonne journée de
plongée, on rentre au camping, épuisé mais heureux. Elle émet un rayon
lumineux dépassant les 5 500 Kelvin, est bien entendu parfaitement
étanche, et résiste à la pression jusqu’à 100 mètres de profondeur.

Les combinaisons de plongée : pour se protéger du froid

Photo: Camaro Seamless Hydronomic 7mm

Quelque soit la température de l’eau, toute
personne qui reste longtemps dedans, et cela même si elle bouge aura
froid. La raison en est simple et est à mettre en relation avec
l’aspect conducteur de chaleur de l’eau et à la déperdition de chaleurs
qui s’ensuit. Un corps placé dans l’eau se refroidit 25 fois plus vite
qu’à l’air. Pour éviter ce problème qu’il s’agit de prendre au sérieux,
il existe plusieurs types de combinaisons. Tout d’abord les
combinaisons humides, généralement en néoprène. Ce type de combinaisons
laisse passer de l’eau qui se réchauffe au contact du nageur et produit
ainsi une couche isolante. Les combinaisons semi-étanches, qui grâce à
des manchons spéciaux aux chevilles et aux poignets, assurent une
meilleure étanchéité. Ces modèles sont constitués d’une seule pièce,
telle la Camaro Seamless Hydronomic 7mm.
Enfin les combinaisons étanches, qui comme leur nom l’indique ne
laissent absolument pas passer l’eau et peuvent être utilisées avec de
l’air que l’on injecte pour régler sa flottabilité.

Les appareils photo étanches : pour une créativité sans limite

Photo: Olympus µ 850 SW

On peut très certainement pratiquer la plongée
sous-marine sans s’équiper d’un appareil photo, mais nombreux sont ceux
qui ayant découvert des merveilles des fonds marins souhaitent en
rapporter des clichés en surface. Ceci est aujourd’hui tout à fait
réalisable. Encore faut-il s’équiper du bon appareil. L’Olympus µ 850 SW
constitue une alternative intéressante pour les plongeurs amateurs de
photographie ou les photographes amateurs de plongée. On peut
l’utiliser jusqu’à une profondeur de 3 mètres, et même jusqu’à 40
mètres placé dans son caisson étanche, le PT-041. L’appareil présente
une résolution de 8 mégapixels et un zoom optique 3x et peut résister à
des chutes d’une hauteur d’1,50 m. Une autre alternative serait l’Aqua W311 d’Easypix.
L’appareil est vendu avec un caisson étanche qui permet de l’emmener
jusqu’à des profondeurs de 15 m. Une fois revenu sur la terre ferme,
aucun grain de sable ne risque de venir gripper son mécanisme. Grâce à
son format, il rentre en plus dans toutes les poches.

Les caissons étanches : pour emmener son matériel sous l’eau

Photo: Canon WP-DC16

Les caissons étanches
sont de plus en plus utilisés et de plus en plus nombreux sont les
fabricants d’appareils photo qui en proposent un modèle avec leurs
appareils, parmi lesquels Panasonic, Canon, Olympus, Sony et Nikon. Les
heureux possesseurs d’un PowerShot A720 IS peuvent par exemple protéger
leur appareil dans le Canon WP-DC 16 et plonger jusqu’à des profondeurs de 40 mètres. Sony propose le MPK-WB
que l’on peut utiliser pour 4 modèles, les Cyber-shot DSC-W80, DSC-W85,
DSC-W90 et DSC-W200. Là aussi le caisson permet de descendre jusqu’à
des profondeurs de 40 mètres sans risque pour l’appareil. On peut même
y adjoindre le HVL-ML20M, un flash prévu pour la photographie en milieu sous-marin.

Photo: Ewa Marine D-MM

Et si le fabricant de votre appareil ne propose pas de caisson, vous pouvez toujours vous tourner vers l’entreprise Ewa-Marine qui fabrique des caissons étanches pouvant être utilisés pour protéger différents modèles. Le D-MM par
exemple peut contenir de petits appareils photo numériques compacts,
peu importe leur marque. Il peut être aussi bien utilisé pour la
plongée avec tuba que pour la plongée jusqu’à une profondeur de 10
mètres aussi bien qu’en toute sécurité sur la plage, ou dans le désert
ou dans les régions très humides.Les 5 derniers articles par Elisabeth