Le caisson hyperbare de l'HIA Sainte-Anne en serviceLa reconstruction de l'hôpital Sainte-Anne a nécessité une opération
délicate : le déplacement du caisson hyperbare vers le nouvel
établissement. Son démontage, sa réinstallation dans le respect des
nouvelles normes et les tests de fonctionnement ont duré cinq mois. Le
caisson a été inauguré le 21 mai.
Soixante-dix victimes d'accidents de plongée sont traitées en
moyenne chaque année dans le caisson hyperbare de l'HIA Sainte-Anne. Il
est aussi utilisé au cours de 1600 séances d'oxygénothérapie pour le
traitement d'urgence des intoxications au monoxyde de carbone, pour
accélérer la cicatrisation de certaines plaies et guérir des surdités
brusques. Méconnue du public, la médecine hyperbare, efficace et simple, a fait
ses preuves. Les patients sont placés dans un caisson mis en pression
et équipés d'un masque à oxygène pur. Le nombre de séances, au moins
dix, varie en fonction des pathologies. Elles durent une heure et sont
renouvelées deux fois par jour, sauf dans le traitement des accidents
de plongée. Le patient peut alors passer entre deux heures trente et
huit heures dans le caisson. Les soins donnés en caisson hyperbare exigent des compétences très
particulières. Trois médecins, quatre infirmiers, deux mécaniciens et
une secrétaire médicale composent le service de médecine hyperbare et
de plongée (SMHP) de Sainte-Anne.
Le service de santé des armées possèdent deux autres caissons : à l'hôpital Legouest à Metz et au Val-de-Grâce à Paris.